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La Fast fashion qu’est-ce que c’est ? Et quelles sont ses alternatives ?


 

La Fast Fashion

 

A cause de la crise écologique que nous sommes entrain de vivre, nous devons revoir nos habitudes de consommation qui sont dérisoires. Et lorsque qu’on pense à réduire nos habitudes de consommation qui sont polluantes, et qui ont donc un impact sur l’environnement, on pense la plupart du temps à la pollution liée aux transports, notre alimentation, aux industries et biens d’autres. Cependant il y a encore peu de temps, personne ne se préoccuper de l’impact écologiques que nos vêtements pouvaient avoir. Or l’industrie du vêtement, est la deuxième industrie la plus polluante, derrière celle du pétrole.


Et cella s’explique principalement par ce que nos voisins anglophone appellent la « fast fashion ». Avant de vous expliquer l’impact que cela a sur l’environnement, une definition ce qu’est réellement la « fast-fashion » s’impose. La fast fashion, qui se traduit littéralement par la mode rapide est ce que l’on désigne par, les vêtements ou encore les enseignes qui sont les plus répandues, telles que Zara, H&M, Jules, Kiabi, Bershka, Boohoo et tant d’autres. Ces enseignes offrent aux consommateurs en un lapse de temps minime, les dernières tendances pour répondre à la demande.


Malheureusement, les tendances varient et changent de plus en plus vite. Les enseignes doivent produire de plus en plus vite de nouvelles collections, pour toujours satisfaire les consommateurs. Zara change environ de collections 24 fois par an, ce qui revient à 2 fois par mois. Ce schema produit un cercle vicieux, qui pousse à la fois le consommateur et les commerçants à se renouveler. Zara change de collection toutes les deux semaines, les consommateurs achètent donc de nouveaux articles toutes les 2 semaines.


Les tendances changent, nos gardes de robes en font de même. La fast-fashion c’est cela. Avoir une nouvelle garde-robe environ tous les deux mois. On peut alors se demande où est le problème. Ce dernier réside dans le fait que l’industrie de la mode est extrêmement polluante. Et qu’à force de changer de vêtement tous les mois, ceux d’il y a 3 mois terminent entassés dans nos armoires alors que nous les avons seulement portés deux/trois fois.


Et à force d’accumuler d’anciens vêtements et d’en acheter des nouveaux, pour suivre les tendances, nos empreintes écologiques sont catastrophiques. D’après des chiffres de Fair Act « un t-shirt de 250 grammes, c’est environ 2 500 litres d’eau » et « un jean de 800 grammes, c’est 8 000 litres rien que pour l’irrigation ». Outre la consommation énorme d’eau pour la production des vêtements, il y a aussi les émissions de CO2, pour la fabrication et les transports, les produits chimiques utilisés pour et lors de la fabrication des vêtements, ainsi que la pollution des eaux causée par ces derniers.


La fast-fashion c’est aussi des vêtements qui sont produits dans des pays ou ce sont des jeunes enfants qui travaillent. L’effondrement de l’immeuble du Rana Plaza en 2013, avait fait « ouvrir » les yeux sur les conditions de travails des ces gens. Plus de 1 000 personnes sont décédés de ce terribles accident, parmi eux beaucoup d’enfants et de réfugiés syrien, comme le rapporte cet article du Point. Ou encore récement lorsque des notes ou il y avait écrit « J'ai fabriqué cet article que vous vous apprêtez à acheter et je n'ai pas été rémunéré », avaient été retrouvé dans des poches de vêtements.

La fast-fashion fait donc partie de ces habitudes de consommations que nous devons revoir, pour le bien de beaucoup de personnes et pour l’environnement. Mais alors comment remédier à cela, comment réduire notre emprunte écologique et quelles sont les alternatives aux grandes enseignes, qui ne sont ni morales, ni écologiques ?



 

Ses alternatives

 

Les alternatives des grandes enseignes sont multiples. Il y a d’abord les friperies. Les friperies permettent de trouver beaucoup de vêtements, aux styles différents à des prix très bas. ( Il faut faire attention aux magasins dit « vintage » qui sont en faites des chaines ou les vêtements sont beaucoup plus onéreux qu’en fripes, alors que les produits sont similaires. )

Outre les friperies, les boutiques solidaires comme Emmaus ou La croix rouge sont des boutiques ou une parties des ‘gains’ sont reversés à ces associations solidaires. Cette alternative en plus d’être écologique, économique et une partie l’argent revient à des cause qui aident ceux dans le besoin. Cette alternative est réellement une des meilleures sur tous les points de vues.


Mais, que cela soit en friperies ou dans les boutiques solidaires, il est parfois difficile de trouver les vêtements que l’on veut à sa taille. Mais grace à l’essor de ces alternatives, on peut trouver de nombreux tuto sur youtube ou l'on peut apprendre à mettre à notre taille ou complement modifier un vêtement acheter, en une autre pièce. Il est aussi possible de customiser une pièce qui pourrait paraitre fade ou sans caractère, avec de la broderie, des sequins, paillettes ou autre.


Il y a aussi beaucoup de sites internet ou les particuliers vendent ou achètent des vêtements entre eux, comme Vinted, United Wardrobe ou Vide Dressing. Il est possible ici de trouver des pièces vues dans les enseignes comme Zara, Bershka, Pull and Bear, il y a quelques jours à des prix réduit. Il est aussi ici plus facile de trouver une piece particulière que l’on cherche sur ces sites, qu’en friperies. Il y a aussi souvent de très bonnes affaires sur ces sites, car les personnes qui vendent ces vêtements, veulent s’en débarrasser. Il est donc plus faciles d’en tirer un prix réduit.


Ces alternatives, sont donc écologiques, économiques et plus morales, que d’acheter dans les magasins. Il n’est pas questions ici de ne plus acheter dans les magasins de fast-fashion, mais de réduire ses achats et de penser à ces alternatives avant d’aller acheter dans les magasins de fast-fashion. Ainsi que de revoir nos habitudes de consommations et de se poser les bonnes questions comme éviter d’acheter des vêtements pour une seule occasion et les garder dans sa garde-robe sans jamais les remettre.


Il y a aussi un problème de réalité sur les prix de ce qu’on achète. Lorsque qu’un t-shirt est a 4€ dans un magasin, il est facile de faire le calcul et de comprendre que les personnes qui ont fabriqué ces vêtements n’ont pas été payé à la juste valeur de leur travail et des conditions dans lesquelles ils travaillent.


Il n’est pas ici question de taper sur les doigts, juste une prise de conscience sur un sujet qui au premier abord n’est pas une industrie qui pollue énormément.Mais de présenter les alternatives à ce problème ou simplement les faire découvrir.



 

Inspirations

 

Et pour finir cet article voici des exemples et des inspirations de personnes qui ont décidé d’acheter des vêtements principalement de seconde main. Ou des personnes qui montrent comment customiser des vêtements pour les remettre à nos goûts.


Il y a d’abord la parisienne Clara Victoria. Elle partage sur Youtube et Instagram, ses outfits de second-main, comme elle fait pour chiner ses pièces, mais aussi ses propres créations et comment elle donne une seconde vie aux vêtements.


Il y a ensuit Clara Ruby, qui elle aussi partage ses outfits sur Instagram et ses bons plans sur Youtube.


Il y a ensuite les comptes comme celui d’embroider, qui montre ses création et transforme ses pièces en brodant dessus, qu’elle vend ensuite.


Il y a aussi les chaines youtube comme celle de Fashion Wizardry, Best Dressed, ou encore celle d’Haley’s Corner, qui partagent comment customiser les vêtements ou ce qu’elles achetent en friperies.


Il y a aussi l'application "Clear Fashion" qui fonctionne comme l'application Yuka mais pour les marques de vêtements. Elle éclaire les consommateurs sur les marques, en décryptant les engagements des marques sur les 4 thématiques que sont les "humain", "l'environnement", "la santé" et les "animaux". Elle montre au consommateurs qui sont les bons élèves et les mauvais élèves de la mode en terme d'eco-resposabilité. Et c'est grace à l'utilisation de l'application, que les marques sont "poussées" à être plus transparentes avec les consommateurs et peut-être changer leurs fabrications pour éviter le boycott. Les consommateurs eux peuvent savoir si acheter pour cette marque est Eco-responsable et moral. Ce qui dans notre société actuelle est un choix de plus en plus important.


Voici des alternatives à la fast-fahsion tout en personnalisant nos propres pièces. C'est en modifiant petit à petit nos habitudes, que nous ferrons de ce monde un monde meilleur, avec des actes qui ont des conséquences les moins dramatiques possibles. Et cela commence simplement avec des vêtements.


Zélie


 

Sources

 

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